Comment choisir ses graines?

Si vous les achetez dans une jardinerie, il faut que ce soit des graines d’une espère qui va bien pousser dans votre climat. Il faut vérifier les conditions de plantation au dos : à Donnery on ne peut pas espérer faire de l’arachide ou du manioc !

Idéalement, il faut les acheter et les semer à la bonne période. Elles peuvent se garder un peu, mais mieux vaut les acheter au bon moment.

Pour le choix en soit :

En jardinerie on trouve surtout des hybrides, c’est-à-dire des graines issues de parents qui ont des caractéristiques différentes les uns des autres. Normalement, ça a l’avantage d’être plus productif, mais le gros inconvénient, c’est qu’elles sont moins reproductibles. On ne peut pas les ressemer, ou si on les ressème, on va avoir des surprises sur le résultat !

L’idéal si on souhaite ressemer ses propres graines est donc de trouver des graines dites de lignée. Elles sont plus rares, car la plupart des jardiniers souhaitent du rendement… On trouve des lignées auprès de fournisseurs spécialisés, par exemple en ligne, auprès du conservatoire de Sainte Marthe en Sologne.

Choisissez l’espèce : carotte, navet radis… selon l’espace dont vous disposez. Les espèces doivent être choisies en fonction du sol, de l’époque où vous êtes disponibles pour jardiner, de l’irrigation (ou pas !).

Après avoir choisi l’espèce, on choisit la variété : selon ce qui est disponible, déjà !

Au sein d’une même espèce, certaines variétés sont plus ou moins précoces ou tardives, plus ou moins résistantes à certaines maladies, à la sécheresse, plus ou moins productives, plus ou moins goûtues (ex : pour les tomates, si vous préférez la saveur de la cœur de bœuf ou celle de la noire de Crimée), selon sa destination (ex : Pour les pommes de terre, toutes les variétés ne sont pas bonnes à faire en purée ou en frites !), selon la couleur (de belles carottes de toutes les couleurs, ça vous égaye un plat de carottes râpées !) etc.

Il y a donc le choix ! Et la meilleure des solutions reste finalement d’essayer, et de se faire un avis soi-même, année après année. Jardiner, c’est aussi cultiver sa patience !